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Stéphanie Roland & Laura Colmenares Guerra et Jana Irmert

 

Le cercle vide

Ecdysis

GALERIE ELEKTRA
03 NOVEMBRE - 16 DÉCEMBRE, 2023 - Montréal, Quebec, Canada


Mardi - Samedi : 12–17H

Entrée gratuit

BIO 

Stéphanie Roland

 

Stéphanie Roland est une artiste visuelle et réalisatrice belgo-micronésienne. 

Elle réalise des films et des installations qui explorent, entre le documentaire et l’imaginaire, les structures invisibles du monde occidental, les larges échelles du temps et les hyperobjets.  

Elle puise son inspiration dans des champs variés, allant de écologie à la politique, en passant par la géologie et le cosmos. 

 

Après avoir été diplômée de La Cambre et avoir suivi la classe de Hito Steyerl à l'UDK Berlin, elle a effectué un cursus au Fresnoy - Studio National. Son travail est régulièrement présenté au niveau international, ses projets ont été inclus dans des expositions d'institutions majeures parmi lesquelles le musée du Louvre, le musée Benaki, le Botanique, la Biennale internationale d'art de Kampala et le Wiels. Breda Photo, Belfast Photo festival, Manifesto, Encontros da Imagem, BIP Liège, MOPLA et Unseen font partie des festivals dédiés à la photographie auxquels elle a participé. En 2017, elle est sélectionnée dans l'exposition collective du Pavillon de l'Antarctique pour la 57e Biennale de Venise. 

 

Ses films ont été projetés dans des festivals internationaux tels que Visions du Réel, FID Marseille, ZINEBI, FEST New Directors / New Films, les Rencontres Internationales Paris / Berlin, entre autres. Son deuxième court métrage, Podesta Island, a été présenté en première mondiale au FID Marseille, où il a remporté le prix Alice Guy. s, son dernier film, a remporté le prix TËNK au festival Visions du Réel 2022. 

BIO 

 

Laura Colmenares Guerra

Laura Colmenares Guerra est une artiste colombienne basée à Bruxelles, travaillant sur l'installation, la sculpture et les narratives numériques dans le domaine de la 3D (animation, réalité virtuelle et impression 3D).  

 

Laura explore les relations intriquées entre les sociétés Occidentales contemporaines et le monde naturel, englobant les écosystèmes, l'environnement et tous les êtres vivants. Ses œuvres s'articulent autour de l'exploration profonde de l'intersection entre ces domaines, ce qui l'amène à créer des environnements immersifs qui se rapportent à la politique du paysage et aux notions de territoire. Elle explore les constructions des concepts de nature, de naturel et de langage en tant que support de base de la réalité. 

The empty sphere_Roland_01 © Stéphanie Roland.png

The empty sphere, Stéphanie Roland, Film 2022, 19’ 

Le cercle vide, Stéphanie Roland

 

En général, un héros de Science-fiction part vers un ailleurs, une autre planète, un système solaire, il s’éloigne de la planète pour de nombreuses raisons possibles. Ici, on explore aussi des terres inconnues, mais le mouvement est inversé, l’objet spatial retourne vers la terre, plonge dans l’eau et revient au coeur de la terre.  

De la même manière, je voulais entreprendre un voyage dans la matérialité du cinéma.  
On part du Digital Cinema 4K contemporain, typique des films de SF, pour revenir ensuite vers de l’archive, à la fois réelle et fictive, en pellicule. Les images abstraites ont été réalisées avec une caméra homemade, qui mélange les propriétés d’un sonar et d’un instrument pour analyser les exoplanètes, reliant ici l’océan et l’espace. 

La vaste majorité des protagonistes de SF sont des hommes blancs occidentaux entre 30 et 50 ans. Il est important pour moi que le seul personnage présent ici soit une femme scientifique d’une cinquantaine d’années, tranche d’âge et sexe sous-représenté dans le domaine scientifique ainsi que dans la représentation cinématographique en général. 

Production : Le Fresnoy – Studio national des arts contemporains

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Ecdysis, Laura Colmenares Guerra

Ecdysis, Laura Colmenares Guerra & Jana Irmert

L'ecdysis est le processus naturel par lequel les reptiles et les insectes muent, perdant leur vieille peau ou leur exosquelette plusieurs fois au cours de leur cycle de vie. Dans cette pièce animée, une caméra se déplaçant lentement serpente à travers une reproduction 3D de la topographie de la Forêt Amazonienne, créant une fluidité abstraite qui évoque à la fois un profond sentiment d'immensité et une ressemblance remarquable avec la texture de la peau d'un animal. 

 

En y regardant de plus près, les subtilités de la topographie du Bassin Amazonien révèlent une étrange ressemblance avec la peau d'une créature vivante et colossale. En effet, avec sa riche diversité d'écosystèmes fluviaux et de forêts tropicales, l'Amazonie peut être considérée comme un organisme immense et interconnecté. 

 

L'animation a été développée à partir de la reproduction 3D de la topographie du Bassin Amazonien, créée dans le cadre du projet Ríos Trilogy. 

 

La composition sonore a été entièrement réalisée à partir d'enregistrements sur le terrain en Amazonie, à l'aide d'hydrophones et d'enregistrements à ultrasons. Grâce à diverses méthodes de traitement, les éléments sonores sont extraits des environnements denses de la jungle et transformés en formations mélodiques et en motifs rythmiques. 

 

Crédits 

Laura Colmenares Guerra, animation 3D 

Jana Irmert, enregistrements sur terrain et composition sonore 

En collaboration avec iMAL

iMAL est un espace dédié aux pratiques artistiques basées sur l'utilisation créative et critique des nouvelles technologies, qui met en relation une communauté d'artistes, de penseurs, de makers et de citoyens belges et étrangers.

Crédit photo : Alejandro Escamilla

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