Métamonument

16 janvier >
28 février 2026

Galerie ELEKTRA

Mardi – Samedi
12h00 – 17h:00
Entrée gratuite

Vernissage

Vendredi 16 janvier 2026
de 17h à 23h

[Plus d'infos à venir]

Oli Sorenson

Métamonument est conçu comme un « monument du présent » dédié à la métacrise, cet enchevêtrement de crises écologiques, économiques et politiques qui structure notre époque. L’installation interroge ce que peut être un monument aujourd’hui : non plus un bloc pérenne, mais un dispositif mouvant qui fait circuler images, récits et points de vue. Nourrie par un texte-manifeste élaboré de manière collaborative, elle met en lumière la concentration des richesses et des données entre les mains d'une minorité, et propose le remix, le partage et la réappropriation des contenus comme réponses possibles à la logique propriétaire du capitalisme numérique.

L'œuvre se déploie sous la forme d’une constellation d’images et d’objets : impressions transparentes sur boîtiers lumineux, volumes et bas-reliefs issus de l’impression 3D, textiles, découpes vinyles et animations sur écrans pilotés par microcontrôleurs. Dérivés d’images générées par intelligence artificielle puis retravaillés, ces éléments circulent entre matérialité fragile et prolifération en ligne, dessinant un paysage d’artefacts à la fois précaires, reproductibles et connectés.

Crédit photo: Oli Sorenson, exposition « La Métacrise » à la galerie Art Mûr © Mike Patten

Oli Sorenson

1969, Los Angeles (Californie), États-Unis
Vit et travaille à Montréal

Oli Sorenson développe depuis ses débuts une pratique axée sur le remix et la circulation des images. D’abord reconnu pour ses vidéos réalisées pour des musiciens et DJs, il étend son travail à la performance audiovisuelle, qu’il présente notamment à Londres à l’Institute of Contemporary Art, à Tate Britain et au British Film Institute. Titulaire d’un doctorat en humanités interdisciplinaires de l’Université Concordia et d’une maîtrise en communications (médias interactifs) de l’UQAM, il articule une critique de l’économie de marché en mettant en scène la surabondance des produits industriels et culturels. En combinant citation et détournement, Sorenson recompose des fragments de l’histoire de l’art, de l’actualité, de la culture populaire et des réseaux sociaux, et privilégie des pratiques de remix, de réutilisation et de réparation pour freiner nos pulsions consuméristes. Installé à Montréal depuis 2010, il a présenté son travail dans plusieurs contextes internationaux, dont Power Plant (Toronto) et FILE (São Paulo). À ELEKTRA, il a été exposé à la Galerie en 2019 avec « LED Flavin » puis à la Biennale en 2021 et 2024.