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BILL VORN [QC-CA]

 

I.C.U. (Intensive Care Unit), 2021

5ème Biennale internationale d'art numérique 

Arsenal art contemporain Montréal

19.11.2021 - 13.02.2022

BIO 

 

Basé à Montréal, Bill Vorn est un artiste de l’automation oeuvrant sur la scène internationale des arts électroniques depuis plus de 25 ans. Ses projets d'installation et de performance utilisent la robotique, le contrôle de mouvement, le son, la lumière, la vidéo et les processus cybernétiques. Il poursuit ses recherches sur la Vie Artificielle à travers une démarche artistique basée sur "l'esthétique des comportements artificiels".

Titulaire d'un doctorat en communication de l'UQAM (Montréal) pour sa thèse sur la "Vie Artificielle comme média", il enseigne les arts électroniques au sein du département d'arts plastiques de l'université Concordia (programme Intermedia) où il détient le poste de professeur titulaire.

Ses travaux ont été présentés dans de nombreux événements internationaux dont Ars Electronica, ISEA, DEAF, Art Futura, EMAF et Sonar. Il s'est vu attribué un prix Numix (2016, Montréal), le prix Vida 2.0 (1999, Madrid), le prix Leprecon Award for Interactivity (1998, New York), le prix Distinction du Prix Ars Electronica 96 (1996, Linz) et le prix International Digital Media Award (1996, Toronto).

ICU - BILL VORN

4 Robots humanoïdes, systèmes de maintien de la vie, lumières, audio, brume

I.C.U. (Intensive Care Unit) est une installation robotique mettant en scène des machines alitées, maladives et souffrantes, réagissant à la présence des spectateurs dans une allégorie médicale disjonctée où les créatures mécaniques et leur système de support vital s’animent avec peine et avec douleur, s’étirent, se recroquevillent, se disloquent et reprennent forme. Cette pièce a été conçue autour des thèmes plus généraux d'une "ontologie de la machine" et d'une "esthétique des comportements" dans une perspective de construction de l'artificiel basée sur l'aspect visuel des machines et la programmation de leurs réactions. À travers la métaphore de l’unité des soins intensifs, l'installation propose l’aliénation (la mise en "étrange") par l’appropriation artistique des technologies de la robotique et de l'automation. La force du simulacre est le produit de la stimulation du réflexe incontournable d'anthropomorphisme et de projection de nos sensations internes sur le monde extérieur.

Ce projet a été rendu possible grâce à l’aide du Conseil des arts et lettres du Québec (CALQ).

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